Jean-Guy Deslauriers – artiste peintre québécois – 1940-2016

Né le 3 septembre 1940, à La Tuque en Haute-Mauricie au Québec, il est autodidacte et attiré par la couleur et les huiles sur toile qu’il explore depuis 1960.

En 1985, la compagnie Domtar a choisi quatre de ses œuvres pour présenter le Québec dans son agenda distribué dans 47 pays. Télébec a illustré 220 000 annuaires téléphoniques de ses 14 régions par une de ses œuvres.

À la fin des années 80, il a reçu une mention d’excellence au Grand Prix de peinture canadien et en 1991, il a été nommé membre de la Japan International Artiste Society (J.I.A.S.). Il a illustré la couverture de la 4e agenda “Des couleurs et des mots de chez-nous”, ainsi qu’une revue de promotion industrielle de l’Orchestre symphonique de Montréal.

Il est répertorié dans le Guide Peintres du Québec de Jacques de Roussan depuis 1983. « J’habitais à deux pas de la montagne et je m’y rendais très souvent. La nature a toujours été une source d’inspiration dans mes œuvres ».

Source photo Jonathan Duchene

Les tableaux de Des Lauriers mettent en scène principalement des paysages ruraux. La nature selon l’œil de l’artiste est une nature aux couleurs psychédéliques.
« Des reproductions parfaites ne m’intéressent pas. Si je veux un portrait fidèle, j’utilise mon appareil photo. Je ne travaille jamais à partir de photographie. Tout est dans ma tête et sur mes croquis ».

L’artiste adore les couleurs vives et ses œuvres regorgent d’orangé vif, de rouge intense et de vert perçant.
« Je travaille énormément la couleur et j’ai toutes les couleurs disponibles sur le marché dans mon atelier. J’en fabrique même plusieurs pour composer une palette de plusieurs milliers de couleurs ». Le soleil… l’étoile hyperactive est une invitation au voyage. Une invitation dans le parcours et dans le passé de l’artiste. Chaque objet de ses peintures est un fragment du récit de ses voyages. Des Lauriers partage ses souvenirs d’aventures.

« Chaque maison, chaque ciel et chaque arbre que je peins s’inspirent de souvenirs de voyage. Un détail peut provenir de la Californie, un autre du Japon », j’ai foulé le sol de la France, de l’Espagne, du Japon, des États-Unis et du Canada pour ne nommer que ces pays.

« J’ai quitté La Tuque avec mon baluchon et j’ai vécu la vie de bohème. Je vendais des tableaux pour vivre quelque temps et pour me déplacer vers d’autres villes ».
Il a fréquenté de grands peintres tel Francesco Iacurto, Stanley Cosgrove et Léo Ayotte. Il a retenu un conseil que Cosgrove estimait être la clef de la réussite artistique. « Travail et travail ».

Des Lauriers a vendu des toiles à de nombreux collectionneurs d’art de par le monde. « Les familles Molson et Brofman de Montréal possèdent de mes toiles »

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