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Frédéric – Louis-Gilles Doyon 1938-1993

Frédéric - Louis-Gilles Doyon ( 1938-1993)​Né à Scotstown le 29 novembre 1938, Louis-Gilles Doyon se fait connaître sous : Frédéric.

De 1963 à 1977, il réalise plus de 200 de ses œuvres, qui font partie de collections privées « canadiennes, américaines et européennes ».

En 1973, il crée à Scotstown, le « Grand Salon de la Moustache Benson & Hedge » au 2ème étage du présent hôtel de ville où il peint plusieurs grandes fresques en plus de celles exposées dans la salle du conseil municipal dont certaines représentent la Reine Victoria et l’arbre des maires de la municipalité.

Il réinvente alors la conception du 2è étage d’une ancienne école en une salle moderne et artistique vouée aux activités communautaires.

En1985, il reçoit la commande la plus importante attribuée en art religieux au cours des dernières décennies au Québec : la réalisation de dix-sept toiles pour le sanctuaire Saint-Anne-de-Beaupré.

Frédéric laisse cette grande œuvre inachevée (cinq des toiles ornent la basilique) car il décède à Sherbrooke à la suite d’une longue maladie le 20 octobre 1993.

Quelques mois avant sa mort, il recevait la médaille commémorative du 125e anniversaire de la Confédération du Canada des mains du Gouverneur général. Pourquoi ? Il est « un peintre de renom qui a fait connaître sa région et son pays par des œuvres grandioses et comme humaniste pour l’aide qu’il a apportée aux malades et pour son rôle d’ambassadeur dans le pays et à l’étranger ».

https://scotstown.net/frederick-peintre-de-renomme/

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Bibliographie de Frédéric

Artiste peintre, ayant résidé à St-Denis de Brompton en Estrie.

Né à Scotstown dans les Cantons de l’Est le 29 novembre 1938, Louis-Gilles Doyon est le dernier d’une famille de trois enfants. Il est connu sous son nom d’artiste peintre : Frédéric, officialisé en Cour le 23 octobre 1963.

Il prend sa première leçon de piano et de chant à six ans.

Sa première boîte de couleurs à l’huile lui est offerte par sa sœur Hélène à l’âge de neuf ans.

Tel qu’il écrit dans ses notes biographiques : “Ce fut le départ”.

Étudiant au cours classique du Séminaire Saint-Charles-Borromée, il est mis à la porte à l’automne 1955.

Il entre ensuite à l’Université Sainte-Anne de Pointe-de-l’Église en Nouvelle-Écosse et y décroche en 1959, son baccalauréat ès arts.

La même année il prend la soutane chez les Pères Eudistes de Charlesbourg. Pendant deux ans, il étudie, à l’Université Laval, la théologie et le chant grégorien (1960).

Il s’établit à Montréal et prend des cours avec Lucie de Vienne Blanc en art dramatique, Paul Lachance en piano, Narichi en opéra, Raoul J. Fouré en haute-couture, Jéhanne Benoit en cuisine.

Il fréquente tout le gratin montréalais de cette époque et prend des leçons particulières de peinture avec des professeurs privés pour parfaire son art.

De retour à Sherbrooke en 1963, il vend son premier tableau à la Comtesse Lola H. de Munguia qui le présente à Madame Yvette Gaudet, sa gérante pour les prochains trente ans.

L’artiste coanime toutes les semaines pendant quatre ans, l’émission à succès Album de chansons à CHLT-TV.

En 1964, il monte sa toute première exposition de peinture à Howardene, l’actuel Domaine Howard.

Durant les années1960 à 1976, il réalise environ vingt expositions à Sherbrooke, Québec et Toronto.

Plusieurs sont individuelles, quelques-unes en duo ou collectives.

En 1967, il reçoit sa première commande internationale : le portrait à l’huile de son excellence Pierre Dupuy, commissaire général de l’Expo 1967.

Au début des années 1970, Frédéric démarre un projet touristique pour stimuler l’économie de Scotstown qui se meurt peu à peu.

Il propose d’en faire un village de la peinture, (une murale est créée par des jeunes) et il produit une œuvre exclusive et originale : Habitat Frédérical ’72.

Il voulait peindre la cheminée vieille de 70 ans d’une hauteur de 110 pieds, mais certains événements l’en ont empêché.

Néanmoins, le Festival de la peinture à Scotstown était né.

À partir de 1963 à 1977, plus de 200 de ses œuvres, font partie de collections privées «canadiennes, américaines et européennes».

Entre 1976 et 1980 il est à la radio MF de Sherbrooke où il anime et réalise par plaisir Le repos du peintre, une émission de facture classique.

En 1979 un incendie ravage son logement rue Wellington Nord, plusieurs œuvres sont endommagées par la fumée et l’eau.

Il déménage alors à Saint-Denis au Grand Lac Brompton et y construit son atelier en 1980.

Les années 1980 sont celles de sa période « bleue », pendant laquelle il peint quelques tableaux érotiques.

Il fait aussi beaucoup de peintures pour des collections privées.

Au chapitre des œuvres à caractère religieux, sa plus grande réalisation est son «Credo» qui orne le Columbarium au cimetière Saint-Michel. Elle est dévoilée le 29novembre 1982. Ce fut son œuvre préférée.

On lui doit aussi la fresque ornant l’église Saint-Jean-Baptiste de Sherbrooke, peinte pour l’année du centenaire de la paroisse en 1984.

En1985, il reçoit la commande la plus importante attribuée en art religieux au cours des dernières décennies; la réalisation de dix-sept toiles pour le sanctuaire Saint-Anne-de-Beaupré.

Frédéric laisse cette grande œuvre inachevée (cinq des toiles ornent la basilique) puisqu’il décède à Sherbrooke a la suite d’une longue maladie le 20 octobre 1993.

Quelques mois avant sa mort, il recevait la médaille commémorative du 125e anniversaire de la Confédération du Canada, du Gouverneur général, parce qu’il est un peintre de renom qui a fait connaître son pays et sa région par des œuvres grandioses, à titre humanitaire pour l’aide qu’il a apporté, notamment aux malades et pour son rôle d’ambassadeur de la région à travers le pays et à l’étranger.

Frédéric était un être très spirituel et qui voyait le beau en tout.

Sa mort était pour lui : « sa deuxième et finale naissance à la vie éternelle ».

Centre d’archive Séminaire de Sherbrooke