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Ron Goyette

Le prix initial était : 2,295 $.Le prix actuel est : 950 $.

G-0057
Évangéline
Huile sur toile 24 x 16
Cadre 32 x 24
Signée

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Un tableau historique saisissant où Évangéline, symbole de la tragédie acadienne, assiste impuissante au départ forcé de son amoureux, les vagues de l’océan reflétant la profondeur de son désespoir.

Ron Goyette est né le 5 septembre 1941 à Brockton, dans le Massachusetts. Il est décédé le 27 septembre 2002 dans sa maison et son atelier à Kennebunk Lower Village.

Ses premières œuvres étaient signées « Ron Goyette ». À la fin des années 1970, ses œuvres étaient signées « Goyette »

Ron Goyette était essentiellement autodidacte. Il a peint avec des contemporains tels que Gail Lincoln et Gordon Robinson. Ses premières œuvres ont été influencées par George Carpenter.

Ron Goyette croyait que l’on devait partager ses connaissances et il a commencé à enseigner. Au début, c’était sur une base individuelle et il a ensuite dirigé des ateliers d’une semaine auxquels des étudiants de tout le pays venaient à Kennebunkport, dans le Maine, pour y participer. 

https://www.askart.com/artist/Ron_Goyette/11163195/Ron_Goyette.aspx

Histoire d’Évangéline l’Acadienne

1
Les étoiles étaient dans le cielToi dans les bras de GabrielIl faisait beau, c’était dimancheLes cloches allaient bientôt sonnerEt tu allais te marierDans ta première robe blanche
L’automne était bien commencéLes troupeaux étaient tous rentrésEt parties toutes les sarcellesEt le soir au son du violonLes filles et surtout les garçonsT’auraient dit que tu étais belle
Évangéline, Évangéline
2
Mais les anglais sont arrivésEt dans l’église ils ont enferméTous les hommes de ton villageEt les femmes ont dû passerAvec les enfants qui pleuraientToute la nuit sur le rivage
Au matin ils ont embarquéGabriel sur un grand voilierSans un adieu, sans un sourireEt toute seule sur le quaiTu as essayé de prierMais tu n’avais plus rien à direÉvangéline, Évangéline
3
Alors pendant plus de 20 ansTu as recherché ton amantÀ travers toute l’AmériqueDans les plaines et les vallonsChaque vent murmurait son nomComme la plus jolie musique
Même si ton cœur était mortTon amour grandissait plus fortDans le souvenir et l’absenceIl était toutes tes penséesEt chaque jour il fleurissaitDans le grand jardin du silenceÉvangéline, Évangéline
 
 
4
Tu vécus dans le seul désirDe soulager et de guérirCeux qui souffraient plus que toi-mêmeTu appris qu’au bout des chagrinsOn trouve toujours un cheminQui mène à celui qui nous aime
Ainsi un dimanche matinTu entendis dans le lointainLes carillons de ton villageEt soudain alors tu comprisQue tes épreuves étaient finiesAinsi que le très long voyageÉvangéline, Évangéline
5
Devant toi était étenduSur un grabat un inconnuUn vieillard mourant de faiblesseDans la lumière du matinSon visage sembla soudainPrendre les traits de sa jeunesseGabriel mourut dans tes bras
Sur sa bouche tu déposasUn baiser long comme ta vieIl faut avoir beaucoup aiméPour pouvoir encore trouverLa force de dire merciÉvangéline, Évangéline
6
Il existe encore aujourd’hui
Des gens qui vivent dans ton pays
Et qui de ton nom se souviennent
Car l’océan parle de toi
Les vents du sud portent ta voix
De la forêt jusqu’à la plaine
Ton nom c’est plus que l’AcadiePlus que l’espoir d’une patrieTon nom dépasse les frontièresTon nom c’est le nom de tous ceuxQui malgré qu’ils soient malheureuxCroient en l’amour et qui espèrentÉvangéline, Évangéline